jeudi 10 avril 2014

Bram Stocker. Dracula

Dracula
Bram Stocker

Le Livre de poche, Septembre 2009

Jonathan Harker, jeune notaire, est envoyé en Transylvanie pour rencontrer un client, le Comte Dracula, nouveau propriétaire d'un domaine à Londres. A son arrivée, il découvre un pays mystérieux et menaçant, dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu'éprouver une angoisse grandissante. Très vite, il se rend à la terrifiante évidence : il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres...

Mon avis : Toujours dans ma période « vampire » j’ai décidé de me tourner vers le célèbre et best-seller Dracula de Bram Stoker qui a donné naissance aux romans fantastiques d’aujourd’hui ! Et bien ce Dracula là n’a absolument rien à voir avec nos gentils et sexy vampires. Non pas du tout ! Au contraire l’auteur n’hésite pas à souligner l’haleine « fétide » du comte Dracula dès les premières pages… charmant ! 
Dracula est publié pour la première fois en 1897 et devient au fil du temps un best-seller. L’histoire se déroule fin 19ème siècle et tourne autour du mythe du comte Dracula, de sa venue à Londres, de ses victimes et parmi ses victimes, cinq découvrent sa vraie nature et sont prêt à tout pour se débarrasser de ce monstre (et des créatures engendrées) et le renvoyer en enfer.
La structure et la narration sont intéressantes car on suit l’histoire à travers les journaux et lettres intimes des personnages principaux. Cela dynamise le texte et le rend plus vivant, on a un point de vue personnel et différent suivant les auteurs. 
J’ai passé une très bonne lecture sauf lors de deux passages où j’ai trouvé des répétitions et longueurs mais sinon dans l’ensemble j’ai apprécié ce style d’écriture classique-gothique et la richesse du vocabulaire. La présence du bien, à travers Dieu, et du mal, "le malin" alias le diable, est omniprésente dans le récit. Les personnages en font sans cesse allusion, donc beaucoup de répétitions à ce niveau là.

« Que Dieu me protège, ne serait-ce que pour le bonheur de ceux qui m'aiment. »

J’ai frissonné plusieurs fois surtout au début lorsque Jonathan Harker fait la connaissance du comte Dracula et toute la partie avec Lucy est assez prenante aussi, ensuite la pression retombe un peu.

SPOILER
Une petite déception autour du personnage de Renfield (le déséquilibré mental). Ce personnage m'a beaucoup perturbé, il fait quelques apparitions mi-roman et tout donne à croire qu'il va avoir une influence sur l'histoire et notamment qu'il entretient un lien avec Dracula. Pourtant l'auteur va 'abandonner' ce personnage et laisser le lecteur à ses questions, qui était ce Renfield, pourquoi avait-il des crises de démences? Frustration...
END SPOILER

Ce qui est intéressant c’est de voir la manière dont Bram Stoker mêle la folie au mythe, certains personnages comme le fou (Renfield), Jonathan Harker, sa femme Mina ou encore l’amie de Mina, Lucy vont en être atteints et parfois c’est plus cet aspect là qui donne des frissons que le mythe du vampire en lui même.

Voilà pour résumer l'histoire est prenante, sombre et surtout mythique ! Malgré quelques longueurs...

3,75 / 5


« N'oubliez jamais que le rire qui frappe à votre porte en vous demandant la permission d'entrer n'est jamais le véritable rire. Non. C'est un roi qui entre quand et comme il le veut ! Il ne demande d'autorisation à personne ! Il ne choisit pas le moment adéquat, mais s'annonce sans crier gare. »

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