Dracula
Bram Stocker
Le Livre de poche, Septembre 2009
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Jonathan Harker, jeune
notaire, est envoyé en Transylvanie pour rencontrer un client, le Comte
Dracula, nouveau propriétaire d'un domaine à Londres. A son arrivée, il
découvre un pays mystérieux et menaçant, dont les habitants se signent au nom
de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut
qu'éprouver une angoisse grandissante. Très vite, il se rend à la terrifiante
évidence : il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira
bientôt hanter les nuits de Londres...
Mon
avis : Toujours dans ma période
« vampire » j’ai décidé de me tourner vers le célèbre et best-seller
Dracula de Bram Stoker qui a donné naissance aux romans fantastiques
d’aujourd’hui ! Et bien ce Dracula là n’a absolument rien à voir avec nos
gentils et sexy vampires. Non pas du tout ! Au contraire l’auteur n’hésite
pas à souligner l’haleine « fétide » du comte Dracula dès les
premières pages… charmant !
Dracula est publié pour la première fois en
1897 et devient au fil du temps un best-seller. L’histoire se déroule fin 19ème
siècle et tourne autour du mythe du comte Dracula, de sa venue à Londres, de
ses victimes et parmi ses victimes, cinq découvrent sa vraie nature et sont
prêt à tout pour se débarrasser de ce monstre (et des créatures engendrées) et le renvoyer en enfer.
La structure et la
narration sont intéressantes car on suit l’histoire à travers les journaux et
lettres intimes des personnages principaux. Cela dynamise le texte et le rend
plus vivant, on a un point de vue personnel et différent suivant les
auteurs.
J’ai passé une très bonne lecture sauf lors de deux passages où
j’ai trouvé des répétitions et longueurs mais sinon dans l’ensemble j’ai
apprécié ce style d’écriture classique-gothique et la richesse du vocabulaire. La présence du bien, à travers Dieu, et du mal, "le malin" alias le diable, est omniprésente
dans le récit. Les personnages en font sans cesse allusion, donc beaucoup de répétitions à ce niveau là.
« Que Dieu me protège, ne serait-ce que
pour le bonheur de ceux qui m'aiment. »
J’ai frissonné plusieurs
fois surtout au début lorsque Jonathan Harker fait la connaissance du comte
Dracula et toute la partie avec Lucy est assez prenante aussi, ensuite la pression retombe un peu.
SPOILER
Une petite déception autour du personnage de Renfield (le déséquilibré mental). Ce personnage m'a beaucoup perturbé, il fait quelques apparitions mi-roman et tout donne à croire qu'il va avoir une influence sur l'histoire et notamment qu'il entretient un lien avec Dracula. Pourtant l'auteur va 'abandonner' ce personnage et laisser le lecteur à ses questions, qui était ce Renfield, pourquoi avait-il des crises de démences? Frustration...
END SPOILER
Ce qui est intéressant c’est de voir la manière dont Bram Stoker mêle la folie au mythe, certains personnages comme le fou (Renfield), Jonathan Harker, sa femme Mina ou encore
l’amie de Mina, Lucy vont en être atteints et parfois c’est plus cet aspect là qui donne des frissons que le mythe du vampire en lui même.
Voilà pour résumer l'histoire est prenante, sombre et surtout mythique ! Malgré quelques longueurs...
3,75 / 5
« N'oubliez jamais que le
rire qui frappe à votre porte en vous demandant la permission d'entrer n'est
jamais le véritable rire. Non. C'est un roi qui entre quand et comme il le veut
! Il ne demande d'autorisation à personne ! Il ne choisit pas le moment
adéquat, mais s'annonce sans crier gare. »
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