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Aux éditions Pocket, 2013
608 pages
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KARINE GIEBEL
Juste une ombre
D'abord, c'est une
silhouette, un soir, dans la rue... Un face-à-face avec la mort.
Ensuite, c'est une
présence. Le jour : à tous les carrefours. La nuit : à ton chevet. Impossible à
saisir, à expliquer, à prouver.
Bientôt, une obsession.
Qui vous ruine ta carrière, te sépare de tes amis, de ton amant. Te rend folle.
Et seule.
Juste une ombre. Qui
s'étend sur ta vie et s'en empare à jamais.
Tu lui appartiens, il est
déjà trop tard...
Mon
avis : Cloé, le personnage principal, est une jeune femme qui a tout pour
elle et le sait. Séduisante et ambitieuse elle travaille au sein d’une agence
de publicité où elle n’attend qu’une chose, prendre la place du
directeur ! Lorsque l’opportunité semble se présenter, Cloé réalise
combien sa vie est parfaite. Jusqu’au soir où elle rencontre
« l’ombre ». A partir de ce moment cette ombre ne va plus la lâcher. Elle
la voit et la sent partout.
Personne ne veut la croire, même elle, se demande si son subconscient ne lui joue pas des tours. Ces proches
la croient folle et la police refuse de l’écouter. Sauf Alexandre Gomez, un
policier, victime de la vie, trouve en Cloé une nouvelle raison de continuer à
vivre. Ensemble, ils vont tout faire pour découvrir qui se cache derrière cette ombre.
J’ai beaucoup aimé le
personnage de Cloé car, hormis son côté hystéro - égoïste - névrotique,
lorsqu’elle subit « l’ombre » et que tout le monde lui
tourne le dos, elle n’abandonne jamais. Courageuse et prête à tout pour en
finir avec cette ombre.
L’auteur(/e) mêle avec brio angoisse, folie et doute présents tout au long de la lecture. Beaucoup de
rebondissements, on ne cesse de se demander si Cloé est lucide ou si elle est
en proie de folie paranoïaque. Karine Giebel nous amène à soupçonner chaque
personnage du roman d’être l’ombre, ce qui est très frustrant ! J’ai
beaucoup aimé la fin qui est peu commune mais je n’en dis pas plus.
Bref
tous les ingrédients pour frissonner sont là !
Je
découvre Karine Giebel avec ce thriller psychologique et c’est une excellente surprise. J'aime beaucoup la couverture. J’ai hâte de lire d’autres livres de cet écrivain (/cette écrivaine).
4,5 / 5
«Ca doit être ça, le bonheur. Sauf
qu’il ne dure que quelques secondes»
Mon prochain Karine Giebel :
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